Un bon naturaliste se reconnaît à l'état de ses chaussures. Celles-ci assurément témoignent d'un goût certain pour le terrain, non balisé de préférence.
Ces croquenots nous ont conduits tout récemment à travers une sorte de paradis sur terre. Pour qui supporte l'absence de supermarchés bien entendu.
Quelques jours avec des objectifs bien précis, que nous avons poursuivis avec acharnement. Sans heureusement tous les atteindre. Au programme nous avions, dans le désordre : la station de gaïacs, l'orchidée mystère du plateau, et les scinques. Echec sur toute la ligne, mais nous avons découvert d'autres petits bijoux.
La ravine Cybel qui ne nous a pas laissés passer son col.
La ravine Portorique qui nous a interdit la descente. Nous estimons que les gaïacs doivent se trouver de l'autre côté de la vallée, pour le moment inaccessible.
La crique du Grand Tabac (prononcer tabaque). Un oeil averti trouvera les 3 cabris.
Un champ de collets à agoutis. Un agouti répondant au prénom de Marie-France a été piégé deux fois à moins de 30 secondes d'intervalle. Compte tenu de la densité de ces collets, les petites bêtes ont peu de chance d'en réchapper. Nous avons donc lâchement désamorcé les pièges.
"La Rivière" qui nous mène à la mer.
Et la nuit qui ne tardera pas à tomber sur la montagne.