15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 19:22

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Mais qu'est donc un Elasmobranche ?

 

Il ne s'agit pas d'un arbre à branches élastiques, mais d'un groupe d'animaux.

 

Les Raies et les Requins sont des Elamsobranches. Autrefois, on disait "Sélaciens", et nul ne sait comment il seront nommés le siècle prochain.

 

Ces animaux ne sont pas très bien connus en Guadeloupe. A part peut-être à Petite Terre où le petit monde naturaliste s'intéresse au Requin Citron depuis 2-3 ans, et également à Saint-Martin qui planche aussi sur cette espèce. Les requins 971 ne font pas la une des médias comme à la Réunion. Moins nombreux, moins portés sur les plaisirs de la chair (humaine).

 

Un jeune chercheur ch'ti, basé à l'Université de Floride, est en train de corriger le tir, et de mettre en place des méthodes pour répondre à ces questions : quelles espèces de requins fréquentent le Grand Cul-de-sac Marin ? Quelle est leur abondance ? Quelle est leur position dans la chaîne tropique ? (en d'autres termes, qu'est-ce qu'il mangent ?).

 

Si vous croisez Jeremy Kiszka ces jours-ci dans ou hors du lagon, c'est qu'il pose des "long lines" (genre de palangres avec plein d'hameçons, pour attraper  les requins et raies vivant dans les eaux peu profondes). La ligne reste en place une heure, et si un élasmobranche se fait prendre (peut-être moins malin que les autres ?), on lui demande son passeport, lui prélève un petit bout d'aileron (pour de futures éventuelles analyses de diversité génétique, et pour faire la fameuse analyse "des isotopes stables" - à vous souhaits -, qui renseigne sur l'écologie trophique). Après ce sale quart d'heure, le requin est relâché et repart la caudale entre les jambes.

 

Ou alors ce jeune homme utilise des "drum lines", qui sont des lignes à un seul hameçon, attachées à un corps mort lui-même relié à un flotteur. Ca cible les espèces qui vivent dans les eaux plus profondes.

 

Bref. On en est à mettre les méthodes en place. Le Parc National de la Guadeloupe soutient cette étude. L'idée est de connaître l'abondance des différentes espèces qui fraient dans nos eaux. Lesquelles protéger ? Lesquelles pêcher ? Faut-il ne rien faire ? Vaste débat. 

 

 

Image chipée sur le site de Futura Sciences.

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