23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 17:27

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Pas d'explication donc à mon long silence. J'étais prostré dans ma forêt, à faire le point sur 20 ans de vie associative.

 

Mais il est temps de sortir du bois ! Et de vous donner quelques nouvelles, que je développerai dans les prochains articles.

 

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Nous nous lançons dans un projet qui vise à sauver Willy (alias Epidendrum revertianum), une orchidée très mal partie en Guadeloupe et au-delà. Le projet est porté par l'AGO*, et co-financé par le PNG**. Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, sachez que nous avons organisé un séminaire fondateur du projet, rien que ça !

 

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Nous continuons à avancer cahin-caha sur les chemins de la connaissance du Scinque Mabuya desiradae. Et en l'ocurrence sur les chemins de Petite Terre, Désirade, Tintamarre, parsemés de nombreux cailloux. Nous avons même encadré une stagiaire de Master sur le sujet, nous sommes trop fiers de participer à la formation des jeunes (Petra ça va ?).

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Les sorties vont reprendre, la prochaine en date étant consacrée à la Désirade, à la Toussaint. Ateliers possibles : éclipse, scinques, raccons, gaïacs, et aquarelle.

 

Et enfin l'assemblée générale tout ce qu'il y a de plus ordinaire, dont la date vous sera confirmée dans les meilleurs délais. A priori le samedi 16 novembre à 18 heures, sur le site de Duclos. Au programme, partage d'idées, folles si possible.

 

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Vote à pagaie levée.

 

* Association Guadeloupéenne d'Orchidophilie

** Parc National de la Guadeloupe

29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 22:19

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Un bon naturaliste se reconnaît à l'état de ses chaussures. Celles-ci assurément témoignent d'un goût certain pour le terrain, non balisé de préférence.

 

Ces croquenots nous ont conduits tout récemment à travers une sorte de paradis sur terre. Pour qui supporte l'absence de supermarchés bien entendu.

 

Quelques jours avec des objectifs bien précis, que nous avons poursuivis avec acharnement. Sans heureusement tous les atteindre. Au programme nous avions, dans le désordre : la station de gaïacs, l'orchidée mystère du plateau, et les scinques. Echec sur toute la ligne, mais nous avons découvert d'autres petits bijoux.

 

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La ravine Cybel qui ne nous a pas laissés passer son col.

 

 

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La ravine Portorique qui nous a interdit la descente. Nous estimons que les gaïacs doivent se trouver de l'autre côté de la vallée, pour le moment inaccessible.

 

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La crique du Grand Tabac (prononcer tabaque). Un oeil averti trouvera les 3 cabris.

 

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Un champ de collets à agoutis. Un agouti répondant au prénom de Marie-France a été piégé deux fois à moins de 30 secondes d'intervalle. Compte tenu de la densité de ces collets, les petites bêtes ont peu de chance d'en réchapper. Nous avons donc lâchement désamorcé les pièges.

 

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"La Rivière" qui nous mène à la mer.

 

 

 

 

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Et la nuit qui ne tardera pas à tomber sur la montagne.

23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 13:22

 

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C'est à peu près le moment où les Tortues marines ont été inscrites sur les listes d'espèces protégées par arrêté ministériel en France. Et il faut croire que les papiers officiels et les coups de tampon ont permis d'aboutir à des résultats positifs en terme de protection de ces animaux.

 

Le raccourci est de taille, puisque pour arriver à connaître, suivre, éduquer, sensibiliser, réglementer... autour des Tortues, de nombreux acteurs ont mouillé leur chemise. Des associations dans un premier temps. Ce n'est pas pour me vanter, mais moi le Toto-Bois, j'ai été à l'origine du réseau Tortues Marines de Guadeloupe qui a commencé à sévir en 1998. Le premier document de stratégie a été rédigé par Olivier Lorvelec et Jacques Fretey. Au bout que quelques années, nous avons passé la main, il fallait professionaliser l'animation et la recherche de financements. C'est donc Kap Natirel qui a pris le relais, et qui a su fédérer le PMAT (petit monde des amoureux des tortues). Ce petit monde inclut les gestionnaires d'espaces naturels, les services de l'Etat, et j'en oublie certainement, les pluies torrentilles de ce week-end ayant altéré mes facultés mnémotiques de Pic noyen, déjà naturellement limitées.

 

Eh bien 20 ans c'est un nombre rond pour faire un bilan, ce que nous vous proposons à l'occasion de notre réunion de fin de mois. Qui exceptionnellement se tiendra en début de mois, il faut sortir des sentiers battus.

 

Vendredi 4 mai à 18h, à l'Université Antilles-Guyane, rendez-vous avec Eric Delcroix (ONCFS) et Laurent Malglaive (AEVA) pour une présentation des points forts de ces 20 dernières années.

19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 13:40

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Malgré son allure modeste, ce poisson, comme bien d'autres dans le récif corallien, joue un rôle de premier plan.

En dehors de leur valeur estéthique certaine, les poissons herbivores contribuent à réguler la biomasse des algues qui envahissent les récifs antillais. Parmi les notables, citons les familles des Scaridae (poissons-peroquets), les Acanthuridae (poissons-chirurgiens) et les Pomacentridae du genre Stegastes (Demoiselles).

Ces espèces sont le plus souvent regroupées sous le vocable de "poissons herbivores", mais elles n'utilisent pas les ressources présentes de la même manière.

Que sont les niches trophiques ? Comment les étudier ?
Autant de questions auxquelles tentera de répondre Charlotte Dromard, lors de l'exposé de la réunion mensuelle du 30 mars (UAG, bâtiment de biologie marine, salle du 1er étage).
"Niches trophiques des poissons herbivores : exemple des Demoiselles".
Les bonnes habitudes sont donc reprises : la réunion AEVA se tient systématiquement le dernier vendredi de chaque mois à 18 heures. Tantôt à l'UAG, tantôt à l'INRA pour ne pas faire de jaloux.
Et il n'est pas interdit de régler sa cotisation (20 €) à cette occasion, ou de l'envoyer à l'ordre d'AEVA par bon vieux courrier postal à notre dévoué trésorier :
Mathieu Brossaud, 66 lot. Pointe d'Or, 97139 Les Abymes.
4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 16:15

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Cliché Smithsonian Marine Station at Fort Pierce

 

Joli poisson me direz-vous, mais réputé pour être très venimeux, et pour entrer en compétition avec d'autres espèces de poissons. Pterois volitans, puisque tel est son patronyme, est originaire de l'océan pacifique et de l'océan indien. Il a été malencontreusement introduit en Floride en 1985, et n'a cessé d'étendre son aire de répartition du côté des Antilles.

 

Mais je n'en dis pas plus.

 

Claude Bouchon, maître de conférences à l'Université Antilles-Guyane nous exposera tout ce qu'il sait sur cette espèce, et sur son arrivée dans les eaux guadeloupéennes.

 

Rendez-vous vendredi 8 octobre à 18 h, bâtiment recherche, salle de TP de BV à Fouillole.

 

18 juin 2010 5 18 /06 /juin /2010 12:50

L'envol de l'épervier

L’envol de l’épervier sur le lac Zumbi. La pêche assure aux foyers un revenu monétaire régulier. Cliché J.-L. Paul

 

Après quelques mois de calme plat, le cycle des exposés d'AEVA reprend...

Rendez-vous le vendredi 25 juin à 18 heures à l'UAG.

 

Jean-Luc Paul, Maître de Conférences en Anthropologie à l'Université des Antilles et de la Guyane évoquera cette question en se basant sur le cas d’un village de la plaine du Rufiji en Tanzanie.

 

Dans la plaine inondable du Rufiji, l’économie rurale se fonde sur deux activités principales : l’agriculture tournée vers

la production vivrière et la pêche, première source de revenus pour les villageois. La proximité de la réserve du Selous, la plus grande réserve terrestre africaine (50 000 km²) semble a priori n’être qu’un fardeau pour les communautés locales. Tandis qu’elles ne bénéficient d’aucune redistribution des gains engendrés par l’exploitation touristique de la réserve, elles supportent une grande partie des coûts liés à son existence : aliénation foncière sans contrepartie, destruction des récoltes par la faune sauvage, attaques léthales de la faune sauvages (lions, crocodiles, hippopotames) sur les humains. Mais c’est surtout l’annexion par la Réserve des zones de pêche les plus productives qui met les villageois dans une situtation économique dramatique.

 

Avec l’avènement en Tanzanie (comme sur le reste du continent africain) des politiques de conservation basée sur les communautés (Community Based Conservation) en substitution de l’ancienne politique 'Fences and Fines', l’espoir naît d’une meilleure prise en compte des besoins des communautés locales et d’une distribution plus démocratique des bénéfices tirés de l’exploitation de la faune sauvage.

 

A partir d’une étude anthropologique d’un village de Tanzanie situé à proximité immédiate de la réserve du Selous,  Jean-Luc tentera de montrer quels sont les impacts des politiques de conservation de la nature sur la reproduction des communautés humaines situées à proximité des zones protégées.

 

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Une case de champ sur pilotis (dungu), qui permet de dormir à l’abri des importuns (par ordre d’occurrence : cochons sauvages, phacochères, hyènes, panthères ou lions). Cliché J.-L. Paul

7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 12:39

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Juvénile d'Iguana delicatissima dans un Gaïac - Cliché L. Malglaive

 

 

Après quelques années de relative tranquillité, les iguanes vont à nouveau être surveillés de près à Petite-Terre. Dans le cadre du plan national d'actions pour l'Iguane des petites Antilles, AEVA et les gardes de la Réserve naturelle des îles de la Petite-Terre se sont alliés pour dénombrer les iguanes.

 

Une première session s'est déroulée du 8 au 11 mai : 6 membres de l'association, les 4 gardes et le conservateur, René Dumont, ont travaillé ensemble pour bien caler le protocole de dénombrement sur Terre de Bas et Terre de Haut. Deux comptages complets ont pu être réalisés sur chaque île, selon une méthode classique en écologie. Elle consiste à estimer les densités d'animaux en les dénombrant le long de transects, dans des bandes fictives situées à différentes distances de l'observateur.

 

Les premières analyses graphiques ont été réalisées, on peut dire que la méthode marche bien et que les observateurs aussi ! (pas de points aberrants, chiffres proches d'un jour à l'autre).

 

Au programme, deux comptages annuels pendant le carême, avec comme objectif de pouvoir indiquer des tendances au gestionnaire de la Réserve, et évaluer l'impact possible des contraintes qui pourraient s'exercer sur cette espèce.

 

Quelques morceaux choisis de ces 4 jours passés en bonne compagnie.

 

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Fin de vie pour ces agaves, floraison signifiant mort prochaine - Cliché C. Pavis.

 

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 Trois compteurs hors pair, également bons conteurs. - Cliché C. Pavis.

 

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Première observation en 1998 (un individu) la seconde cette année (5 individus). Il s'agit du rare Scinque Mabuya mabouya - Cliché C. Pavis.

 

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Accouplement d'Anolis marmoratus de la sous-espèce chrysops - Cliché O. Lorvelec.

 

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Vieux pied de Gaïac. Dans cette partie Est de Terre de Bas, le feuillage des Gaïacs nous a paru très attaqué - Cliché C. Pavis.

 

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Une saline peut en cacher une autre. - Cliché C. Pavis.

 

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Une échasse blance (Himanthopus mexicanus) sur la saline 3 - Cliché L. Malglaive.

 

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Au rayon des bonnes surprises, un Goglu des prés en plumage nuptial (Dolychonix oryzivorus), à proximité du phare - Cliché L. Malglaive.

 

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Hybride entre un Cabiaï et un iguane ? - Cliché C. Pavis.

 

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Pour finir, le plus petit de la bande, le Sphaerodactyle bizarre. Vous avez dit Sphaerodactyle ? Cliché L. Malglaive.

30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 16:04


... pour dernier terrain vague en Grande-Terre ?


Sans rire, l'air était frais à la Grande Vigie lors de notre sortie de mars, pour cause de vent du nord.

L'observateur avisé que vous êtes aura remarqué une tache sombre entre le petit buisson qui dépasse et la pointe rocheuse. Alors c'est noir et ça souffle. Oui, une baleine, et même au moins deux. Probablement des baleines à bosse, autrement dites 'mégaptères', mais pas de certitude. Certains d'entre nous ont pris des photos, que nous allons soumettre au FBI (Front Baleinier d'Investigation) pour expertise.

A signaler également au rayon 'vertébrés en tous genres', deux faucons pèlerins, l'un à la Vigie, et l'une au Bois de Cadou.


Cliché Laurent Malglaive

Mais que faisions-nous sur cette pointe ?

Ex future implantation du projet Vigie Gate (croisons les doigts).



En noir et blanc, c'est pas mal non plus.


Ce que j'ai retenu, n'étant pas forcément le meilleur élève.

- Ne touche pas aux feuilles allongées du Merisier royal (Malpighia linearis), sinon il t'en cuira (épines microscopiques).
- Si malgré tout tu y touches, cueilles vite une feuille de Koupay (Croton flavens), dont le lait te cicatrisera.
- Si tes enfants ont des puces ou des poux, ramasse des feuilles de Kanel a pis (Canella winterana), sous leur drap tu les placeras.
- Si tu croises la Sitwonèl (Triphasa trifolia), alors méfie-toi. Cet arbuste de la même famille que les agrumes se comporte de façon envahissante en lisière du bois de Cadou. Pour le moment limitée sur les quelques premiers mètres, comment cette population va-t-elle évoluer ? L'invasion va-t-elle se poursuivre et modifier la formation forestière ?  Ne trouvez-vous pas qu'on pose beaucoup trop de questions dans ce blog sans beaucoup apporter de réponses ?


Voilà l'envahisseur en question (non, pas la vache au second plan).

9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 19:18

Crise sociale en Guadeloupe, vue de loin


Vous l'aurez peut-être remarqué, certains évènements ont marqué la Guadeloupe ces dernières semaines. Difficile dans ces conditions d'organiser sorties ou réunions, pour cause de pénurie d'essence, et de fermeture des locaux de l'université. Et puis, il faut bien reconnaître que si ces 44 jours de blocage n'ont pas forcément été synonymes de très grosses difficultés pour notre vie quotidienne (sauf le manque de gaz !!), ils nous ont quand même sapé le moral, et empêché un travail réellement constructif.

Difficile donc d'avancer sur nos dossiers favoris, et de nous retrouver pour nous disputer gentiment sur nos différentes appréciations de la meilleure façon de protéger l'environnement.

Ceci étant dit, maintenant qu'un certains nombre d'avancées se sont dessinées, c'est la reprise. J'ai personnellement recommencé les tambourinages actifs (privé de Carnaval, je me rattrappe sur les troncs d'arbres), ainsi qu'une cour discrète auprès de la dame de Pic.

Quelques nouvelles en vrac mais néanmoins chronologiques.

Le 8 mars, nous avons participé à la réunion de lancement du Lyannaj pour Laliwondaj. Il s'agit de profiter  (pwofitassyon ??) de l'élan de débats multiples qui nous a animés pour poursuivre sur des sujets environnementaux. Associations ou autres organisations allons nous grouper en collectif, pour documenter et porter des dossiers sensibles au débat public. L'union fera la force, nous l'espérons. Un blog espécial sera créé pour la circonstance, afin de porter à la connaissance de nos concitoyens les questions qui nous paraissent les plus cruciales, et de proposer et retracer les actions du Lyannaj.

Le vendredi 20 mars, exposé de Marion Patin sur les impacts de la fourmi-manioc sur les fougères arborescentes. Rendez-vous à 18 heures salle de TP de biologie végétale à l'UAG. Piquez si vous ne savez pas où c'est.

Le dimanche 29 mars, nous sortons ! Les falaises du nord Grande-terre, à la recherche d'espèces patrimoniales et/ou protégées (orchidées, cactus...), mais aussi d'espèces végétales envahissantes. Emportez vos calepins et appareils photos, nous vous solliciterons pour essayer de capter les tas de trucs époustouflants qui ne manqueront pas d'être dits. Le rendez-vous sera fixé un peu plus tard...
10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 17:16

La saison cyclonique commence à se tasser, le soleil fait quelques apparitions, c'est le moment de déchampignonner vos baskets, on va sortir...



Avant ça, une petite session en salle pour vous élever l'esprit :

Jeudi 13 novembre (c'est dans 3 jours !), un exposé de Laurent Louis-Jean, doctorant. Il travaille sur les captures accidentelles de Tortues marines. Rendez-vous à 18 heures à l'UAG. Voir résumé.

Dimanche 16 novembre, une sortie à la Soufrière, en passant par le Pas du Roy, puis selon l'humeur et les conditions climatiques, le sommet, ou encore le Col de l'Echelle. Que sais-je ?

Dimanche 30 novembre, une sortie dans la série "Perdu de vue". Nous profitons de la visite de Philippe Feldmann, pour tenter de retrouver Pseudocentrum guadalupense, observée 2 fois en 1895 et 1987. Mais de quoi s'agit-il ? J'offrirais bien une tablette de chocolat à qui saura me dire, mais j'ai l'impression que ça ne motive pas les troupes (un camembert ?). Ca se passera entre les Bains Jaunes et la Savane aux Ananas.

30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 11:34
Il n'est pas trop tard pour parler des activités d'octobre...



Ce mois-ci, j'ai rejoint un atelier d'écriture pour oiseaux désoeuvrés, et je me suis lancé. Extrait.

"Entre septembre et octobre, les bambous poussent, d'où ces grandes tiges pas encore alourdies par les feuilles, qui ponctuent le paysage. Dans quelques semaines, le poids du feuillage fera se recourber les tiges. Derrière cette touffeur, si vous tendez l'oreille, vous entendrez le grondement de la Lézarde, et qui sait, le cri de mon cousin issu de germain qui niche dans les environs. Depuis des semaines, ce sont crues sur crues, qui ont modifié les berges et charrié vieilles branches et terre brune".

J'arrête là, je ne voudrais pas bouleverser outre-mesure le lecteur.

Plus prosaïquement, le 31, c'est l'assemblée générale. En avant-première, bande de veinards, vous avez droit au bilan d'activités 2007-2008, en cliquant  (37 ko). Egalement un aperçu de la carte de membre (222 ko) nouvelle qui arrive de justesse avant le Beaujolais nouveau.

Profitez-en, il y en aura pour tout le monde. Pour ceux qui ne pourront pas être des nôtres à l'AG, il est toujours possible de cotiser par correspondance, en envoyant un chèque de 20 Euros (seulement ?) à l'adresse indiquée sur la carte, à l'ordre d'AEVA.
8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 11:17

Silence radio depuis deux mois, que se passe-t-il ? Le Toto-Bois est-il terré dans son trou, faisant le gros dos en attendant que les cyclones aient fini de passer en Caraïbe ?


                                                                   Gustav, Hanna, Ike & Josephine. Photo AFP

C'est bien mal me connaître. J'ai préféré la vraie vie. Il fallait quand même que je termine d'élever ma couvée (2 oisillons insupportables, j'ai mis plus d'un mois à leur apprendre à chanter).

Or donc, il s'est quand même passé des choses cet été.

- Le Mercury Day n'a pas eu lieu (voir article précédent). Un non-évènement qui nous a emplis d'aise. Saluons la détermination du Préfet et celle des Maires, qui ont poliment décliné la proposition. Les plaisanciers se sont repliés sur une fête à terre, organisée dans l'enceinte d'une piscine à Gosier. Rien à redire.
Dernière minute (ça m'apprendra à ne pas regarder la télé) : les plaisanciers ont passé outre, et se sont réunis à l'Ilet Gosier. Le Conservatoire du Littoral a indiqué que dans ce secteur, seules les promenades familiales sont autorisées sans l'accord préalable du Conservatoire. Nos mordus de la grève-party se sont donc placés dans l'illégalité.

- AEVA est maintenant agréée, en qualité d'association "exerçant ses activités dans le domaine de la protection de la nature et de l'environnement". Ca flatte l'ego non ? Ca nous permettra le cas échéant de nous porter partice civile dans un cadre juridique.

- Le rapport de la commission d'enquête sur la révision du décret du Parc National a été rendu public, voir ici. Notre souci était que l'interdiction du canyoning en zone de coeur puisse perdurer, et ne pas être soumise à renégociation lors des modifications périodiques de la charte du Parc. Ce point est discuté spécifiquement par le commissaire enquêteur (sports en eaux vives, pages 19 à 22). A suivre de près...

- Nous démarrons notre cycle d'exposés plus tôt qu'à l'accoutumée : venez nous rejoindre dès le vendredi 12 septembre, à 18 heures à l'UAG. Christelle Dyc est actuellement en thèse au laboratoire d'Océanologie de l'Université de Liège en Belgique, et travaille sur la toxicodynamique des polluants et des métaux traces chez Chelonya mydas et Eretmochelys imbricata. Elle réalise une partie du travail dans le cadre du Réseau Tortues Marines de Guadeloupe, et nous présentera donc en avant-première ses résultats.

Et pour finir sur une image, un petit jeu-concours, doté d'une grosse tablette de chocolat :

Quelle est cette Rubiacée endémique des petites Antilles à fleur mauve ?
Par quoi a-t-elle été grignotée ?


                                                                                                    Dessin C. Pavis

25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 18:00



Notre précédent article sur les baleines à bec de Gervais nous a permis de découvrir l'existence d'une association qui s'intéresse aux mammifères marins, et qui 'sévit' en Guadeloupe depuis 2007. Il s'agit de l'association BREACH, implantée également en Méditerranée. Nadège Gandhilon et Etienne Girou viendront nous présenter leurs activités vendredi 30 mai à 18 heures à l'UAG (ou ça ?).

Le surlendemain, les courageux pourront chausser leurs baskets pour une sortie sur la trace de la rivière Quiock. Cette trace se situe au cœur du massif forestier du nord du Parc National de la Guadeloupe. Dans cette partie de la forêt ombrophile sub-montagnarde, la flore est très riche. Outre les grands arbres, on peut y observer deux espèces de palmiers, des orchidées, le vrai Bois l’encens, des lianes, des fougères, des mousses et de nombreuses autres espèces de sous-bois et de bord de rivière.

Comme d'habitude, on ne prend rien (sauf des photos), on ne laisse rien (sauf des empreintes)  et évidemment on ne tue rien (sauf le temps). Ce n'est pas de moi, c'est mon collègue le Pic de Trinidad qui m'a envoyé ces photos du Centre Nature 'Asa Wright', situé au Nord de l'île dans la vallée d'Arima.


Cliché C. Pavis


C'est lui mon correspondant à Trinidad (Chestnut woodpecker, Celeus elegans pour les latinophiles)
Cliché Dan Voydanoff
18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 10:58
Piloris ou Rat musqué de la Martinique, éteint.
Lithographie de Langlumé dans Geoffroy Saint-Hilaire & Cuvier (1824).


 
Réunion mensuelle
Elle se tiendra le vendredi 25 avril à 18h à l'UAG, avec un exposé d'Olivier Lorvelec, intitulé 'Les Mammifères terrestres de la Guadeloupe et de la Martinique. Ca sera l'occasion d'échanger nos idées sur le cas particulier du Rakoun dont nous vous avons rebattu les oreilles récemment (voir ).

A propos, aviez-vous remarqué une nouvelle rubrique dans les pages fixes ? Oui, en haut à droite : Diaporamas. Au fur et à mesure, nous y joindrons les exposés des réunions mensuelles si leurs auteurs nous y autorisent.

Sortie
Cette fois-ci, c'est 'La tête et les bras' puisque nous arpenterons en kayaks le lagon de Goyave. J'espère trouver un mouchard dans le groupe pour vous raconter ça par la suite.
29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 08:39
Nous innovons, le programme de février se déroulera en mars. 
Il faut l'avouer, nous avons le bec dans le guidon, et nous nous sommes trouvés un peu courts pour proposer des activités ce mois-ci. 

Réunion mensuelle
Elle se tiendra le vendredi 7 mars à 18 h à l'UAG, avec un exposé de Claudie Pavis intitulé pompeusement 'Thèmes scientifiques abordés à l'INRA Antilles-Guyane dans le domaine végétal : possibilités de limiter les atteintes à l'environnement, et de mieux connaître et utiliser une partie de la biodiversité'. Cliquez pour nous contacter à ce sujet.

Sortie nature
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La rivière Bras-David.

Nous prévoyons une sortie sur les lieux de l'ex (pourvu que ça dure) projet de barrage. La topographie des lieux permet des points de vue plongeants sur une magnifique forêt ombrophile de basse altitude.

Bras-David évoque pour certains un dossier qui, s'il est clos pour le moment, est à garder sous le coude. Un projet de barrage menaçait cette zone protégée car faisant partie de la zone centrale du Parc National. Nous mettrons en ligne (dès que ma dernière couvée m'en laissera le loisir) un premier 'dossier qui fâche' consacré à cette histoire de barrage.

Présentation

  • : L'écho du Toto-Bois
  • : Le blog d'AEVA, l'Association pour l'Etude et la protection de la Vie sauvage dans les petites Antilles - Contact : aeva.totobois@gmail.com
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