31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 03:58

En tant qu'oiseau des bois, insectivore de surcroît, je m'intéresse peu aux plantes. Fussent-elles de belles plantes.

 

Mais vous qui me lisez, je suis sûr qu'il vous arrive souvent de noter lors de vos promenades telle ou telle espèce végétale, parce que vous l'aurez trouvée belle, rare, inhabituelle, que sais-je ? (peu de choses je le reconnais). 

Petit-Bourg-Trace-Merwaert-2008n-b.jpg

 

Eh bien figurez-vous que vos carnets de notes sont une mine d'informations, qu'il serait dommage de garder rien que pour vous. Imaginez que ledit carnet tombe à l'eau, ou que votre ordi rende l'âme sans que vous ayiez pensé à faire des sauvegardes ? Et surtout, pourquoi ne pas partager ce savoir ?

 

Oui mais comment ?  Et pourquoi ? Et n'y a-t-il pas de risque que ma contribution ne soit pas reconnue ? Et si jamais les déterminations sont fausses ? Et s'il s'agit d'espèces menacées celà ne risque-t-il pas de les mettre en danger ? Toutes ces inquiétudes sont bien compréhensibles, j'ai de mon côté souvent hésité à divulguer mes coins à petites larves grassouillettes dont je me régale.

 

Eh bien n'héistez plus. L'association Tela Botanica vous a concocté deux outils assez performants et faciles d'emploi. Et qui prennent en compte ces craintes légitimes.

 

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Tout d'abord, un truc nommé e-Flore. e comme électroniqe (donc sur le web pour causer français), et flore comme flore, ce n'est pas plus compliqué que ça. Allez jeter un oeil là-dessus, c'est épatant. Toutes les espèces (ou presque, nobody's perfect) des Antilles françaises y sont, avec les synonymes. J'en parle d'autant plus à mon aise que c'est un peu grâce à moi que cette liste d'espèces a été mise à jour et vous est proposée. J'avoue ne pas avoir mis moi-même mis la main à la pâte, ayant peu de dons pour la cuisine botanique. Mais j'ai réussi à convaincre mon ami Jacques Fournet de s'y ateler, et j'ai fait le lien avec Tela Botanica qui s'est chargée de la partie informatique. Le tout en concertation avec le Museum qui a remonté toutes ces infos sur le site national de l'INPN, sous le doux nom de TaxRef.

 

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Et puis autre outil, le CEL. Késako ? Carnet En Ligne : cliquez là. Le Carnet en ligne est l'équivalent numérique de votre calepin de terrain. Il permet de saisir vos observations, de les vérifier, de les illustrer avec vos propres images, puis de les partager avec le réseau si vous le souhaitez.

 

Avec en plus un module cartographique : quand elles sont partagées, vos observations et les photos saisies alimentent la cartographie et les illustrations d'e-Flore.

 

Egalement un module projet qui vous permet de créer vos propres dossiers et d'y associer des observations. Sans compter le module import et export au format tableur, pour les fans du traitement de données (il faut de tout pour faire un monde).

 

Lancez-vous ! Mais gardez quand même votre bon vieux carnet papier pour consigner vos observations avant de les saisir dans le système.

24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 11:24

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Claudine et Pierre Guezennec, explorateurs des temps modernes.

 

Certains l'auront remarqué, l'activité épistolaire du Toto-Bois a faibli ces temps-ci. Nul n'est parfait en ce monde, le Toto avait trop de choses dans en tête pour prendre sa plume. Mais à l'occasion de Noël, il a tenu à vous faire un cadeau, et pas des moindres : l'orchidée retrouvée...

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Le Toto-Bois - Bonjour Claudine et Pierre. Je suis drôlement content, il paraît qu'au moins une fois, le blog aura servi à quelque chose.

 

Claudine & Pierre - En effet, figure-toi que c'est grâce aux deux articles "A la recherche de l'orchidée perdue" et "La Grande découverte ? ... pour une autres fois" que nous nous sommes mis en tête de retrouver cette espèce que personne n'avait vue depuis si longtemps. Il faut dire que la promesse d'une tablette de chocolat nous a fortement motivés.

 

Le Toto-Bois - Très bien, je vous laisse donc raconter l'histoire. Et vous m'indiquerez votre marque de chocolat favorite, la période est propice !

 

Orchidees-sauvages-1128M_crop_30octobre2012.jpg

 

Le 24 janvier 2012, nous sommes partis vers la Savane aux Ananas sur la zone indiquée par Joël Jérémie, avec en main la publication de Feldmann & Jérémie, parue en 2001 dans l'Orchidophile.

Sur le parcours, plusieurs fois nous nous sommes arrêtés pour examiner des Ponthieva petiolata, espèce très ressemblante à Pseudocentrum guadalupense, lorsqu'elle n'est pas en fleur. 

 

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A un moment nous avons été intrigués par une « Ponthieva petiolata » avec une tige florale dégarnie. La tige florale verte et lisse était différente d'une tige florale de Ponthieva petiolata qui est rosée et poilue. Le rhizome visible à travers la mousse était allongé. Autour il y avait d'autres plants (une vingtaine) sans tige florale.

Avec quelques doutes, nous avons commencé à penser que nous venions peut-être de retrouver l'orchidée « perdue » depuis 1987.

Le lendemain nous avons transmis quelques photos à Philippe Feldmann pour lui faire part de nos trouvailles. Il nous a indiqué qu'il fallait attendre la floraison pour confirmer l'identification, sans doute vers novembre.

Nous sommes retournés 8 fois sur la station pour suivre l'évolution.

 

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Il y avait deux plants avec des tiges florales en bouton début octobre. Les fleurs étaient bien épanouies le 30 octobre et correspondaient bien à la description de Pseudocentrum guadalupense.

 

Orchidees-sauvages-1128M_30octobre2012.jpg

 

Lors de notre dernier passage le 18 novembre, avec Marie France et Nicolas Barré, les fleurs étaient fanées et il y avait quelques fruits.

Nous prévoyons de suivre la maturité des fruits.

 

En conclusion : nous avons eu beaucoup de chance, nous sommes sans doute passés au bon endroit au bon moment, et nous avions de bonnes informations ! Il n’existe semble-t-il aucun critère fiable de diagnose différentielle de plants non fleuris de Pseudocentrum et Ponthieva petiolata. Il est donc illusoire de penser trouver d’autres stations hors de la période de floraison qui se situe en octobre-novembre.

13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 13:54

Les interviews pas du tout imaginaires du Toto-Bois.

Ce mois-ci, j'ai rencontré Alain Rousteau.

Qui c'est celui-là ? Au départ, c'est un copain. Et puis c'est aussi quelqu'un qui travaille à l'Université Antilles-Guyane, en écologie forestière. Il fait partie de notre association, et n'est pas le dernier à mouiller sa chemise lorsque nous nous mobilisons sur tel ou tel dossier sensible. Mais venons-en aux faits. Alain a travaillé sur une problématique (comme on dit dans les milieux autorisés) intéressante : la non-régénération des gaïacs aux îlets de la Petite-Terre. Maguy Dulormne, Lydie Largitte, Astrid Monthieux, René Dumont, Christophe Ndong-Mba et Alain Saint-Auret ont participé aux opérations élaborées pour élucider l'égnime.

Quelques mots d'explication.



Le gaïac est une espèce d'arbre qui fût utilisée aux temps jadis et jusqu'au siècle dernier, pour la fabrication de poulies (il paraîtrait même que Rackham le Rouge et le Capitaine Crochet ne juraient que par les poulies en bois de gaïac). C'est un bois très dense, à texture fine, presque huileuse, idéal donc pour fabriquer des pièces mécaniques auto-lubrifiantes soumises à de fortes contraintes : dans les moulins, sur les bateaux... On en extrayait aussi une huile essentielle d'intérêt médical, le gaïacol. On faisait également brûler la sciure pour soigner les maladies vénériennes. Une fois cuits, les patients se plaignaient beaucoup moins. Mais comme savent les médecins, soigner n'est pas guérir... Bref, le gaïac était tellement prisé qu'on l'appelait 'l'arbre de vie" (lignum vitae).

Il y a tout naturellement eu surexploitation de cette essence (on ne se refait pas). Sa répartition est maintenant relativement limitée. En Guadeloupe, il en existe dans certains jardins de la Basse-Terre, ET à Petite-Terre. Ceux de Petite-Terre sont vieux, le plus jeune d'entre eux a environ 50 ans. Comme je vous le dis. Pas de plantules, pas de jeunes arbres, rien. Bizarre tout de même.

Je précise à l'attention des internautes qui ne connaîtraient pas Petite-Terre (les pauvres), qu'il s'agit de deux îlots d'environ 150 hectares, situés à une dizaine de kilomètres à l'est de la Guadeloupe. Climat tropical à saison sèche marquée, végétation typique des zones sèches sur sable et calcaire, Petite-Terre est inhabitée et bénéficie du statut de réserve naturelle depuis 1989. Un bijou donc, qui de plus héberge la plus forte population mondiale d'iguanes des Petites Antilles.

A ce stade, je sors mon micro, je branche mon vieux magnéto à bande, et silence, on tourne.

Toto-Bois - Bonjour Alain, nous allons abuser de ton temps précieux, pour que tu nous racontes tout ce que nous avons toujours voulu savoir sur les problèmes du gaïac à Petite-Terre. Tout d'abord, quel est le nom latin du gaïac, et à quelle famille botanique appartient-il ?

Alain - Eh bien il s'agit de Gaiacum officinalis, de la famille des Zygophyllaceae. Zygo signifie "joug, union, paire, jonction", et phylle signifie feuille. Son feuillage présente en effet des feuilles et folioles symétriques de part et d'autre de la tige et des nervures.

TB - Peux-tu nous dire où on le rencontre en dehors de Petite-Terre ?

Alain - On ne le trouve quasiment plus à l'état sauvage, sauf peut-être à la Désirade. A Saint-Barthélémy, il y en a beaucoup dans les jardins. Dans le temps, les Saint-Barths arrimaient leurs cases quand un cyclone arrivait, avec des cordes accrochées aux racines de gaïac. Ils construisaient leurs cases à côté des gaïacs, ou plantaient des gaïacs aux 4 coins de leurs cases.

TB - A Petite-Terre, sait-on combien d'individus de gaïac il y a, et quel est leur âge moyen ?

Alain - Nous en avons répertorié une trentaine. Mais il y en a peut-être davantage car nous n'allons presque jamais dans certains endroits assez difficiles d'accès, comme par exemple à l'est de la grande saline. Ils ont tous plus de 50 ans, et beaucoup sont sans doute plus que centenaires. Mais c'est difficile d'évaluer leur âge, ils poussent très lentement dans ces conditions difficiles, avec des ressources limitées en eau, en matières organiques et en minéraux.

TB - J'ai entendu dire que si on prélève des graines de gaïac à Petite-Terre et qu'on les sème ailleurs, elles sont capables de germer et pousser normalement. C'est vrai ?

Alain -  Ouh la la attention, il est absolument interdit de prélever ou de semer des graines de gaïac en dehors des procédures scientifiques dûment agréées. Mais c'est vrai qu'elles germent, nous en avons fait l'expérience.

TB - Mais alors, qu'est ce qui peut bien expliquer ce phénomène ? Et quelles expériences avez-vous menées pour y comprendre quelque chose ?

Alain - Pour savoir s'il s'agissait d'un problème de sol, nous avons semé des graines après les avoir lavées, sur le sol à Petite-Terre, et nous avons protégé les semis avec des grillages. Elles ont germé normalement et un certain nombre a survécu pendant un an. Puis toutes les plantules sont mortes. Nous avons fait la même expérience à l'université, en semant les graines dans des pots de terre de Petite-Terre, et en les arrosant. Là encore, très bonne germination au bout de trois semaines ; par contre, certaines graines n'ont germé que 18 mois après le semis.

TB - Incroyable ! Donc ce n'est pas un problème de sol. Alors le climat ?

Alain - C'est possible. La sécheresse doit limiter beaucoup le taux de germination, et provoquer une forte mortalité chez les plantules. Pour expliquer la présence de gaïacs centenaires, il y a plusieurs hypothèses. Soit le climat était plus humide à l'époque. Ou alors, il y avait une ou deux fois par siècle une année favorable, avec des pluies au bon moment. Dernière hypothèse, ils ont été cultivés, donc plantés et soignés, du temps où l'île était habitée. Mais on n'a aucune preuve à ce sujet.

TB - Il n'y aurait pas aussi des animaux qui s'attaqueraient aux plantules ?

Alain - Tu as l'air bien renseigné... En effet, nous avons observé un petit charançon dans les fleurs de gaïac, et très souvent un petit ver, peut-être la larve de ce coléoptère dans les graines. Comme par hasard, ce ver grignote la tigelle de l'embryon de la graine. Il ne s'intéresse même pas aux cotylédons, de sorte qu'à la première morsure, c'est fichu pour la germination.

TB - Et toutes les graines sont attaquées par le ver ?

Alain - Pas tout à fait. Le gaïac commence à faire ses fruits en août. A ce moment-là, on trouve des graines sans vers. Puis dès qu'on avance dans la saison, à partir d'octobre, toutes les graines sont colonisées par des vers, et plus rien ne germe. Il y a donc un petit décalage entre le cycle de l'insecte et celui de l'arbre, avec une période d'environ un mois ou deux pendant lesquels les graines peuvent éviter l'attaque fatale.

TB - Ca fait donc une fenêtre de tir réduite pour que le gaïac réussisse à se régénérer, entre la sécheresse et l'attaque des vers !

Alain - Oui, d'autant plus que d'autres animaux peuvent aussi tuer non pas les graines mais les plantules : les bernard-l'hermite, très nombreux là-bas, et qui sont tout-à-fait capables de cisailler des plantules, ou de les déraciner par inadvertance. Et aussi les iguanes, qui sont bien connus pour brouter des feuilles de gaïac ; on peut imaginer qu'ils effeuillent ou même arrachent des plantules involontairement. Pour ces deux animaux, ce ne sont que des présomptions, nous n'avons pas fait d'observations ni d'expériences spécifiques.

TB - Bigre, l'affaire est grave tout de même. Si je résume, pour arriver à se régénérer, un gaïac lambda doit produire une graine mature en août ou septembre pour éviter les vers, cette graine doit ensuite être arrosée par une bonne pluie pour qu'elle germe, puis, on doit avoir si possible une ou plusieurs années de suite assez pluvieuses pour que la plantule survive, et enfin, les copains brouteurs doivent ne pas se trouver sur son chemin. Ca fait beaucoup pour un seul arbre !

Alain - Eh oui, c'est pour ça que ça n'arrive jamais. Je ne devrais pas dire jamais, car une fois, Lydie Largitte, gardienne à la réserve de Petite-Terre, a trouvé un bébé gaïac à Petit-Terre. Il avait probablement plus d'un an et a fini par disparaître. Mais il faut quand même dire que le gaïac n'est pas tout seul dans ce cas : à part le Laguncularia, un arbuste de mangrove, ou le Rhizophora sur les rives des lagunes, AUCUN arbre ne se régénère naturellement à Petite-Terre. Ni les mancenilliers, ni les poiriers-pays, ni les bois couleuvre...

TB - Eh bien, moi qui pensais finir sur une note optimiste, c'est raté. Comment va évoluer la végétation si aucun arbre ne se régénère ? !!

Mais nous reprendrons cette discussion une autre fois, car je dois rendre l'antenne à ma fourmi la voisine. Merci Alain Rousteau pour cet entretien et à vous les studios.

Quelques saines lectures le soir au coin du barbecue :
- Dulormne M., Largitte L., Monthieux A., Ndong-Ba C., Rousteau A. & Saint-Auret A. 2006. Le déficit de régénération des Gaïacs de la Petite Terre. Rapport Bios Environnement, 27 pp.
- Rousteau A. 2004. Régénération forestière dans les espaces forestiers littoraux : variété des processus naturels ou anomalies menaçant la pérénité des écosystèmes ? Revue d'Ecologie (La Terre et la Vie) 59 : 163-170.

10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 11:43
Je vous promettais le résultat de notre prospection à l'orchidée perdue dès notre édition du 1er décembre. Pour des raisons indépendantes de notre volonté (courbatures suite à la marche en montagne, délais de livraison de l'iconographie, blocage des routes en Guadeloupe, et autres prétextes tous moins bons les uns que les autres), nous avons pris un retard certain.


                                                                                                                                      Photo P. Feldmann

Mais que laisse penser cette photo de deux naturalistes s'extasiant malgré l'humidité ambiante ? Auraient-ils retrouvé Pseudocentrum guadalupense ? Non. Il s'agit seulement de Ponthieva petiolata, l'espèce que le New York Botanical Garden exhibe de manière erronée dans ses cartons comme étant le type ayant  servi à décrire P. guadalupense

Pour expliquer cette déconvenue, il faut dire qu'en tout début de promenade, le cri d'un Pic femelle (c'était mon ex-fiancée) a salué les promeneurs. Comme chacun sait en Guadeloupe (surtout les chasseurs), cet oiseau noir est de mauvais augure.

Toutes le conditions étaient pourtant réunies. Nous étions dans la zone ou J. Jérémie a vu l'orchidée, la période était a priori celle de la floraison, et nous avions avec nous deux véritables spécialistes (Philippe et Robert), capables de repérer le moindre poil d'Orchidée à plusieurs kilomètres à la ronde.

Plusieurs hypothèses pour essayer d'expliquer ce cuisant échec. 1) L'espèce serait éteinte. 2) Il n'y aurait plus de station pour cette espèce dans la zone prospectée. 3) Il resterait tellement peu d'individus dans cette zone que la probabilité de rencontre serait très faible.

Si nous tentons de poursuivre notre idée et de mettre en place un plan d'action (excusez mon language, j'ai suivi une formation à la norme ISO 9001, qui tend à déformer mon vocabulaire), la suite logique serait de retourner sur les lieux à d'autres périodes peut-être plus favorables à la floraison, et à explorer d'autres secteurs. Peu d'éléments d'écologie peuvent nous guider dans cette quête, seuls deux plants ayant été observés en plus d'un siècle, avec une localisation très approximative. Autant dire qu'il va falloir y aller au pif.

Pour en revenir au titre de cet article, nous ne sommes pas sortis pour rien, et avons pu observer pas moins de 35espèces d'Orchidées sauvages, sur la petite centaine présente en Guadeloupe. Certaines étaient en fleurs, d'autres en boutons, les dernières en tenue d'Eve. Dès que notre envoyé spécial aura fait le tri dans ses photos, nous vous présenterons un petit opuscule de ces merveilles rencontrées entre Matouba et la Grande Découverte. Ca y est, c'est disponible .
12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 08:02

Eh bien la tablette de chocolat est gagnée. Pseudocentrum guadalupense est une Orchidée endémique de la Guadeloupe, qui brille par sa discrétion. Elle n'a été observée que deux fois en 92 ans.



Première observation le 18 novembre 1895 avec le specimen récolté par le Révérend Père Duss, specimen qui a permis sa description en 1909 par Cogniaux. Une visite (virtuelle) au New York Botanical garden nous permet de découvrir à quoi elle ressemble. Just click there. Un peu caramélisée non ?
En 2001, Joël Jérémie, du Museum d'Histoire Naturelle de Paris, consulte ses herbiers pour préparer  l'atlas des Orchidées de Guadeloupele. Et il tombe (tout en bas de la pile des planches non identifiées) sur un échantillon collecté et photographié par lui-même le 16 novembre 1987, et qui à n'en point douter correspond bien à P. guadalupense. Un article publié dans l'Orchidophile raconte tout celà par le menu. .

Troisième observation le 30 novembre 2008 ??? 
Le lecteur en haleine le découvrira dans notre édition spéciale du 1er décembre.

3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 14:12
Paquerette.jpg

Signalé par Jacques Fournet, un site intéressant sur la flore des petites Antilles.
http://ecflora.cavehill.uwi.edu/index.html

Il s'agit d'une base de données web, interrogeable sur la taxonomie, les noms vernaculaires, les habitats, la morphologie, la distribution et le statut d'endémisme. Chaque espèce est accompagnée d'une photographie. Ce projet de base de données a été initié par Sean Carrington, qui est professeur à l'Université des West Indies de la Barbade. Les données reposent principalement sur la flore des petites Antilles (en 6 volumes !) d'Howard.




 

7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 19:00

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Source http://routedeslivres.blogspot.com/2007_08_01_archive.html


Merci à la revue 'L'Orchidophile' qui nous autorise à mettre en bligne sur le log* un article qui décrit en long, en large et en couleurs les 19 espèces d'orchidées sauvages de notre belle Guadeloupe qui bénéficient désormais du statut d'espèce protégée. Un arrêté ministériel datant de 2006 a en effet remplacé celui de 1988, qui ne concernait que 10 espèces d'orchidées.

L'article fournit pour chaque espèce une photo, des éléments d'écologie et précise les menaces qui pèsent parfois lourdement sur les populations.

Cliquez ici (du bout du bec svp) pour télécharger l'article en format pdf.


* Le bureau s'excuse, notre Toto-Bois souffre d'une légère dyslexie, dont quelques séances de rééducation devraient venir à bout.

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