4 mars 2024 1 04 /03 /mars /2024 15:59
Quel sens pour la carrière ?

Vous avez sans doute suivi les épisodes malheureux qui se sont produits depuis 2021 entre la Marina de Rivière-Sens - 3 comblements en un peu plus d'un an, et la route de Vieux-Fort - 4 éboulements majeurs, dont le dernier a failli faire passer de vie à trépas un conducteur qui passait par là. Par chance il savait nager, et a pu s'enfuir par la mer.

 

Suivez donc la série "Rivière (aucun) - Sens", nous arrivons bientôt à la saison 4.

 

Vous allez dire que je suis mauvaise langue. Mais ma langue de Toto-Bois m'est bien utile pour dénicher les anguilles sous roches (ou plutôt les vermisseaux sous écorces).

 

En un peu plus de trois ans donc, on a assisté à 4 épisodes pluvieux ayant donné lieu à des débordements et des comblements dramatiques. Certes il a beaucoup plu. Mais pas plus que pendant les décennies précédentes, et pendant lesquelles ces phénomènes ne se sont pas produits. 

Prononçons dès maintenant le mot qui fâche : carrière.

 

L'exploitation de la carrière de Rivière-Sens est-elle responsable, peu ou prou, des ces débordements, qui ont causé de gros problèmes à différents niveaux ? 

 

On peut citer la mise en danger de la vie d'autrui, la gêne aux usagers de la route, les coûts de déblaiement. Et aussi, les impacts sur l'environnement marin (déversement de matériaux dans la mer) et terrestre (écosystèmes des ravines détruits). Excusez du peu.

Les avis sont partagés.

 

Côté Ravine Turlet, tout le monde reconnaît que la gestion par l'exploitant est directement à l'origine des effondrements sur la RD6 à la limite entre Gourbeyre et Vieux-Fort. Je volais sur les pentes des ravines, à la recherche d'un tronc pour y établir mon nid, et j'ai bien vu ce qui se passait. Plutôt que de stocker les matériaux non exploitables en des lieux appropriés, selon les recommandations des services de l'État, disons que les camions préféraient tout balancer dans la ravine. Je suis bien triste car à l'heure ou je vous parle, cet écosystème est détruit, empli de matériaux qui empêchent toute vie végétale ou animale. Vous vous voyez vivre dans un bac à sable vous ?  

 

Par contre, pour ce qui est de la Ravine Salée, celle qui mène à Rivière-Sens derrière la marina, deux courants s'affrontent. 

 

Equipe des Bleus : le discours officiel, étayé par un rapport de l'ICPE (Installations Classées Pour l'Environnement) est que d'après les photos prises par drone, il n'y a pas eu déversement de matériaux dans la ravine par SGE depuis le haut de la carrière. Donc les matériaux retrouvés dans la marina proviendraient des zones de glissement de terrain d'autres zones de la ravine.

 

Equipe des Verts (au hasard) : grâce à une méthode éprouvée (prendre de bonnes baskets, un appareil photo, et monter voir là-haut comment c'est), le constat est différent. Le collectif qui s'est monté en 2023 nous a expliqué la chose suivante : en rive gauche de la ravine, à cause du non-respect des préconisations de gestion, des glissements de terrain se sont produits depuis la limite de la carrière, au moins à partir de 2014. La crête avait été très fragilisée par l'exploitation, et en 2016, on constate un éboulement majeur. D'après le collectif, ce sont ces matériaux, vus de leurs yeux vus, issus de la carrière qui ont au final en partie comblé la marina.

 

Allons donc mener l'enquête...

Un sac de pouzzolane offert à qui identifiera cette espèce, mellifère

Un sac de pouzzolane offert à qui identifiera cette espèce, mellifère

Samedi donc, profitant d'un temps clément, les fidèles lieutenantes (un seul lieutenant) d'AEVA partent à l'assaut de la pente sud de la Ravine Salée, guidés par Alain Dukolektif 🤗

Sentier du tour du Houëlmont, en partant de la route de l'Observatoire

Sentier du tour du Houëlmont, en partant de la route de l'Observatoire

Juste après les restes d'une sépulture ancienne, à gauche toute pour descendre dans le lit de la ravine.

Nous sommes au niveau de l'éboulement majeur. Au-dessus, le lit de la ravine n'a pas ce faciès empli de graviersNous sommes au niveau de l'éboulement majeur. Au-dessus, le lit de la ravine n'a pas ce faciès empli de graviers

Nous sommes au niveau de l'éboulement majeur. Au-dessus, le lit de la ravine n'a pas ce faciès empli de graviers

Notre laborantine en chef prélève un sachet de sable et graviers. Ce sont les mêmes graviers que nous allons retrouver sous la végétation de lianes et d'herbes, en remontant la pente. Qui est raide !

La photo de gauche montre la pente de l'éboulis. Celle de droite montre la beauté des pentes de la rive droite, qui elles sont épargnées par les éboulements...La photo de gauche montre la pente de l'éboulis. Celle de droite montre la beauté des pentes de la rive droite, qui elles sont épargnées par les éboulements...

La photo de gauche montre la pente de l'éboulis. Celle de droite montre la beauté des pentes de la rive droite, qui elles sont épargnées par les éboulements...

Après quelques glissades, nous atteignons le sommet de la pente. C'est impressionnant car un canyon a été creusé au niveau de la crête. Nous maîtrisons notre vertige, et observons les lieux. De part et d'autre de la pente que nous venons de gravir, deux petites ravines secondaires font office de collecteurs de graviers lors des fortes pluies. Elles rejoignent la Ravine Salée.

A gauche : limite Sud de la carrière, on voit que la crête a été arasée, et qu'un canyon a été creusé

A gauche : limite Sud de la carrière, on voit que la crête a été arasée, et qu'un canyon a été creusé

Ce canyon creusé par l'exploitant rejoint la Ravine Turlet, avec les débordements que l'on sait.

Un Chataîgnier marron, qui a échappé aux molosses

Un Chataîgnier marron, qui a échappé aux molosses

Ce qui est frappant, c'est le contraste entre les pentes de l'autre rive de la Ravine Blanche, magnifiques et épargnées par les glissements de terrain. 

 

Nous soutenons donc l'hypothèse de l'équipe des Verts.

 

Et posons la seule question qui présente un intérêt à nos yeux : comment arrêter le massacre des Monts Caraïbes ?

Pour en savoir plus, vous pouvez lire la synthèse préparée par le collectif, en cliquant ici !

15 janvier 2020 3 15 /01 /janvier /2020 11:24
Soufrière, joies pour demain

Tradition oblige, je suis allé prendre mon bain démarré pour laisser derrière ce qui doit l'être. Et me focaliser sur les actions à mener pendant les 366 aujourd'huis que devrait compter 2020 (sauf accident spatio-temporel).

Ce fut un bain d'air frais et lumineux, comme en atteste l'image retenue cette année pour orner la carte d'adhérent 2020.

Après mon bain, je suis passé voir les copains du bureau d'AEVA, pour voir ce qu'ils avaient en tête pour la nouvelle année. Je vous le dis, ça risque de ne pas être de tout repos.

Au planning - qui comme tout planning a une probabilité non nulle de ne pas être respecté à la lettre !

Sorties : Mammifères marins au départ de Deshaies (mars), Aristoloches aux Monts Caraïbes (avril), 3 jours à Marie-Galante pour rechercher mantes religieuses, phasmes, punaises aquatiques, et jeter un coup d'oeil à la grotte Blanchard (mai), sorties phasmes aux Saintes, Désirade et Marie-Galante (juin).

Exposés : nous sommes un peu secs, les idées sont les bienvenues ! Dernière minute : Béatrice Ibéné aura la gentillesse de nous expliquer tout ce que nous avons toujours vopul savoir sur les Chauves-Souris de la Guadeloupe. Et comme elle le dit si bien : "comme tout le monde sera motivé, une sortie découverte ultrasonore sera ensuite organisée" !"

Concours-photo : le thème n'est pas encore défini. Il sera lancé fin mars, et une petite fête avec remise des prix sera organisée en juin.

Dossiers sensibles : nous sommes impliqués dans des recours contre le PLU de Petit-Bourg, ce dernier autorisant un projet de golf de Caféière à Petit-Bourg.

L'audience se déroulera le 20 février au Tribunal administratif de Basse-Terre. Nous avons confiance dans la justice de notre pays !

Je conclue ce premier post de l'année avec l'appel à cotisations. Le Toto-Bois est branché (normal pour un oiseau forestier), les adhésions se prennent en ligne ! C'est tout bête, suivez ce lien https://www.helloasso.com/associations/aeva/adhesions/adhesion-2020

Merci pour votre soutien, à bientôt.

 

Votre dévoué Toto-Bois

6 février 2018 2 06 /02 /février /2018 19:12
A la découverte d'autres mondes

A la découverte d'autres mondes

Vous avez remarqué, le Toto-Bois avait le bec un peu cloué ces temps-ci. Rien écrit depuis mai dernier ! Même pas honte. En tant que volatile sympathique et endémique, j'ai bien le droit de m'éclipser parfois de la scène. Me voici de retour, avec quelques nouvelles du front d'AEVA.

Quelle ne fut pas ma surprise samedi dernier, en observant du coin de l'oeil les membres du bureau, attablés sous une véranda Petite-Bourgeoise. Les idées fusaient de tous les côtés (ce qui est habituel chez eux). Mais en fin de séance, tout s'est ordonné comme par magie (beaucoup moins habituel). Et il en est sorti un PLANNING des sorties et exposés. Une grande première !

J'ai donc effectué quelques survols de reconnaissance pour prendre connaissance du programme. En exclu je vous le livre. A vos agendas, il n'y en aura pas pour tout le monde !

Cétacé, j'en ai marre

Cétacé, j'en ai marre

Sorties - En général le dimanche

 

  • 25 février. Trace des Trois Cornes à Sofaia Sainte-Rose, au travers de l'application botanique Sylvascope.
  • 11 mars. Les Cétacés en Côte sous le Vent, au départ de Deshaies.
  • 8 avril. Kayak à la découverte de la rivière Baudoin au Moule.
  • 10 au 12 mai. Eternelle Désirade.
  • 10 juin. La zone de l'Etang à Vieux-Habitants, sous réserve de praticabilité.
  • 22 juillet. Le Bassin bleu depuis Saint-Claude, sous réserve de praticabilité.
  • 14 octobre. A la recherche de Pseudocentrum Guadalupense, l'orchidée à nouveau perdue, trace de la Grande Découverte au départ de Saint-Claude.
Année sabatique

Exposés - Le jeudi à 18h au restaurant le Misty (Fougères Petit-Bourg)

 

  • 22 février. Les phasmes de la Guadeloupe, par Toni Jourdan.
  • 22 mars. Les îles de Banda en Indonésie, focus sur le monde sous-marin, par Jacques Bringier et Anne-Marie Degioanni.
  • 19 avril. Reportage photo sur les îles Kerguelen, par Pierre-Yves Pascal.
  • 21 juin. Qui sont ces insectes marins nommés Halobathes ? par Suzanne Conjard.

Je croise les rémiges pour que le planning soit tenu !

 

Et je fais un peu mon mako pour vous dire qui fait quoi maintenant au sein du bureau.

 

Emilie Peuziat est présidente pour la deuxième année consécutive. Woulo bravo, d'autant plus qu'un petit Léon est le plus souvent blotti au creux de son giron. Cet enfant prendra très tôt le goût des choses de la nature !

Claudie Pavis est vice-présidente. Elle est ravie d'avoir passé la main, et se la coule douce désormais.

Jacques Bringier est trésorier. Il s'est plongé la semaine dernière dans le fichier excel des comptes et n'en est jamais ressorti. Un avis de recherche a été lancé.

Marie-France et Nicolas Barré, Rose-Marie Gomez, Pierre-Yves Pascal et Anne-Marie Degioanni sont multi-tâches et corvéables à merci.

 

Qui a dit que ça rigolait dans cette asso ! Si vous le demandez gentiment, un trombinoscope vous sera proposé dans un proche avenir.

17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 16:20
Faute de grives on mange des merles

Ou plutôt, faute de râles, un Toto-Bois est toujours bon à prendre.

Le Râle tapageur vous connaissez ? Malgré son nom, c'est un oiseau discret, très discret. Qui affectionne les mangroves et autres zones humides, très humides.

Faute de grives on mange des merles

Pour la deuxième année, nous avons le plaisir de donner un coup de main au Parc (national de la Guadeloupe, s'il vous plaît) dans leur projet de cartographie de cet oiseau. Rappel de l'histoire en cliquant là.

Faute de grives on mange des merles
Faute de grives on mange des merles

Une sortie en mars, une en avril, et pour le moment, le râle n'a pas répondu à nos avances. Il est resté muet comme une carpe. Cette année, nous sommes sur une belle zone, campagne puis mangrove, entre les Abymes et Vieux-Bourg. Pierrefite. Des trous de crabes oui par contre.

Faute de grives on mange des merles

De délicats lataniers.

Faute de grives on mange des merles

Des galbas aux écorces bigarrées.

Faute de grives on mange des merles

Des passiflores sauvages (?)

Faute de grives on mange des merles

"R comme râle". Les racines nous narguent.

Faute de grives on mange des merles

Puisqu'il en est ainsi, retournons dans nos foyers. 

Faute de grives on mange des merles

Le coeur content de ces rencontres au pipirit chantant. Une Hirondelle rustique nous encourage à revenir en mai. Le dernier mot n'est pas dit.

16 décembre 2015 3 16 /12 /décembre /2015 17:25
Fruits de la connaissance ?

Fruits de la connaissance ?

Pour cette dernière sortie 2015, un seul mot d'ordre.

 

Détente, marécage (n'oublions pas le thème de l'année), convivialité.

Vous aurez remarqué que ça fait au moins 10 mots.

 

 

Le patriarche.

Le patriarche.

Connaissez-vous la rivière d'Audoin ? Elle se jette (mollement) dans la mer au Moule, à  l'Autre Bord.

 

Nous avons fait un pas de côté ce dimanche.

 

Vous prenez 16 Aévistes de tous âges, et tous de bonne humeur. Vous les disposez presque au hasard sur des kayaks. Vous rigolez parce que la retardataire trouve le moyen de tomber à l'eau à peine l'esquif parti. Et puis vous pagayez tranquillement. Un petit vent contraire sur la rivière d'Audoin malgré tout.

Les contorsions sont de mise.

Les contorsions sont de mise.

Si t'as pas de vert dans ta palette t'es mort.

Si t'as pas de vert dans ta palette t'es mort.

En rando-gnons.

En rando-gnons.

Etonnant paysage où le palétuvier rouge domine. Etonnant que la plate Grande-Terre ruisselle de la sorte. On pourrait se croire en Guyane, les toucans et les morphos en moins. Etonnante la couleur de l'eau, blanchâtre, et aussi sa saveur, salée (pas de diarrhée jusqu'à maintenant). Et toute aussi étonnante la proprété des lieux. Ni carcasse de machine à laver, ni batterie usagée, ni bouteille plastique.

Dans la famille Biohoreau gris, je demande le père (où la mère ?).

Dans la famille Biohoreau gris, je demande le père (où la mère ?).

... le fils...

... le fils...

Quelques rencontres au détour des méandres dorés. Un adulte et un jeune héron bihoreau gris. Peu farouches. Un petit héron bleu juvénile, donc blanc. Un poisson diodon mort, quel fut son destin ?

2015, dernière (enfin peut-être)

Après ces moments calmes, nous nous sommes posés à l'autre bord de la mer. Décembre, les vagues et la houle de nord entrent. Les déferlentes envoient de l'écume.

 

C'est là que les choses ont commencé à se gâter.

L'écume d'un jour.

L'écume d'un jour.

Vivifiés par un agréable bain de mer en bonne compagnie, et par une dégustation comparative de deux planteurs, nous avons échangé des points de vue. Il était question de définir les rôles au sein du bureau pour 2016, et de choisir le thème de l'année.

 

"Mais si, tu peux être président, d'abord tu y'a jamais été" - "Mais non je veux plus être trésorière" - "Mais moi au fait qu'est-ce que je faisais dans le bureau ?" - "C'est obligatoire une secrétaire ?"  - "Il reste du gâteau au chocolat ?" etc...

 

Le consensus fut vite trouvé : on ne change rien. De là à dire que nous sommes une équipe qui gagne, il n'y a qu'un pas. Franchi !

 

 

 

Qu'est-ce qu'on a décidé déjà ?

Qu'est-ce qu'on a décidé déjà ?

L'autre sujet fut plus épineux. Le thème de l'année. Quelle entrée choisir ?

 

Géographique (Marie-Galante) ?

Taxonomique ? (les Champignons)

Thématique ? (les îlets)

Un mélange de tout ça ?

 

Il a fallu en venir au vote pour éviter d'en venir aux mains, et nous départager.

 

Résultat, 2016 sera l'année des espèces mythiques, emblématiques, ou tout simplement zarbies (comme a dit un des protagonistes dont je ne citerai pas le nom).

 

Je sens que vous avez déjà des tas d'idées pour alimenter ce thème. A vos plumes !

 

Crédits photo (ça fait chic) : Nicolas et Marc.

19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 14:52

Titre alternatif : Le Grand Fond avec une chaussure noire.

 

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Les Grands Fonds, c’est un monde à part. Surgies de l’océan, ces roches calcaires (surnommées « tuf » par chez nous) ont été lentement modelées par les averses aussi brèves que puissantes qui les assaillent depuis un bon million d’années. C’est qu’il pleut dans les Grands Fonds ! Les pluies de la Basse-Terre sont célèbres mais saviez-vous que les Grands Fonds sont en lice pour le record mondial de précipitations de courte durée ? C’est en tout cas ce que suggèrent les pluies record enregistrées du côté de Port-Blanc, Barot et Masselas le matin du 26 novembre 1970 (38mm en une minute !).

 

Finalement, à force de bains de mer et de douches intempestives, les Grands Fonds sont devenus la peau fripée de la plane Grande-Terre… Un vaste dédale de mornes paisibles et de vallées humides au fond desquelles se cachent d’innombrables mares au milieu d’une végétation luxuriante : l’endroit idéal pour inaugurer notre nouveau thème « Mares et marais » ! Alors allons-y, pataugeons, barbotons, vasouillons, grenouillons à l’affût des libellules, demoiselles, tortues et autres araignées aquatiques.

 

pas mure

 

Micrathyria didyma

 

Cette première escapade nous a menés sur la trace de la Grand Mare, entre Pliane, Port-Blanc et Michaux. Discrètes de bon matin, les libellules ont fini par se montrer.

 

verte

 

des vertes - Erythemis vesiculosa,

 

Rouge

 

des rouges - Tramea abdominalis,

 

Bleue

 

des bleues - Lestes sp., seules ou « accompagnées » : un beau spectacle pour qui prend le temps de regarder.

 

Sans titre

 

Ici et là, quelques bœufs qui paissent à l’ombre bienvenue des manguiers, des arbres à pain ou des calebassiers dont certains comptent leurs jours sous l’étreinte meurtrière des figuiers maudits. C’est la vie… Bonne surprise lorsque nous croisons quelques palmiers glouglou Acrocomia karukerana, espèce devenue rare et protégée mais qui subsiste encore dans les Grands Fonds.

 

Sans titre-copie-1

 

Pas d’autres promeneurs à l’horizon dans ces vallons tranquilles mais l’empreinte de l’Homme est là, sur les versants défrichés où poussent un peu d’igname, de giraumon, de manioc et de pois d’angole, tandis que quelques tas de cendres témoignent d’une activité de charbonnage qui perdure.

 

Sans titre-copie-2

 

Sans oublier des restes de vieux murets en pierres où nous avons guetté en vain l’éclat cuirassé d’hypothétiques scinques.


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Pas de sortie AEVA sans une aquarelle de Claudie, c’est presque un rituel - et l’occasion de se poser un peu dans un cadre enchanteur, de grignoter un bout et de guetter les petites bêtes qui nous échappent en chemin.

 

Sans-titre-copie-4.png

 

Araignée de la famille des Pisauridae.


Sans titre2

 

Bain de soleil pour un sans-papier. Zachrysia provisoria. Escargot brun de Cuba introduit vers la fin des années 2000.

 

Sans-titre-copie-5.png

 

Puis il est temps de reprendre le chemin, sans être tout à fait sûr qu’il s’agit du bon… mais qu’importe. Quand nos mollets finissent de nous hisser, non sans mal, au sommet d’un morne où nous retrouvons le goudron et qu’une trouée nous offre une vue inédite sur les Saintes, on est à la fois ravi déboussolé.

 

A se demander si les lignes sinueuses des Grands Fonds ne courberaient pas un peu l’espace et le temps…

 

 

Photos Thomas Delhotal (Siffleur d'Amérique) et Nicolas Barré (Moqueur corrossol).

1 octobre 2014 3 01 /10 /octobre /2014 15:09

Mabuya-desiradae-petite-terre

 

Pour vous donner envie de venir écouter les aventures des Scinques de la Désirade, une petite vidéo sans prétention de la bestiole, réalisée par Paul, cliquez .

 

Rendez-vous donc vendredi 3 octobre à l'UAG à 18h, en Biologie marine.

8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 10:50

Dernière et malheureuse nouvelle, le Citron s'est mis en grève ! Exposé reporté.

Et voilà, il n'y avait qu'à demander : le jeudi 17 avril à 18h, à Saint-Félix (Art Gallery Petit Le Brun).

Reguar.jpeg

Vous connaissez déjà l'humour de potache du Toto-Bois, qui résiste difficilement à un mauvais jeux de mots.

 

Quoi qu'il en soit, j'ai découvert l'existence d'un réseau en Guadeloupe, appelé ReGuaR, pour Réseau Guadeloupe Requins. Et j'attribue la note de 19/20 à leur logo.

 

C'est l'association Kap Natirel qui en est à l'origine. Encore un réseau, mais pour quoi faire ? Tout simplement pour faciliter le partage des connaissances, et on ne peut qu'applaudir à deux ailes cette initiative (ou à deux nageoires selon les taxons).

 

Le préambule est terminé, venons-en aux faits.

 

"Il y avait un requin chagrin, re-quin cha-grin, qui tournait dans les eaux profondes, dans un lagon du bout du monde, il y avait un requin chagrin".

 

Petite-Terre-Lagon-2011.jpg

 

Chanson de Michel Sardou qui peut être transposée facilement : "Il y avait un requin citron, re-quin ci-tron, qui tournait dans les eaux peu profondes, dans le lagon de Petite Terre, il y avait un requin citron". 

 

Nous vous proposons de venir découvrir les résultats de l'équipe de Kap Natirel qui a étudié le Requin Citron (Negaprion brevirostris) en 2013 à Petite Terre. Et qui nous parlera des projets à venir sur cet animal méconnu.

 

Rendez-vous à l'UAG le vendredi 21 mars à 18 heures, cliquez pour en savoir plus.

Dernière et malheureuse nouvelle, le Citron s'est mis en grève ! Exposé reporté.

3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 17:43

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Y'a de la joie dirait-on.

 

Dimanche 23 février, AEVA organisait une sortie pour découvrir la mygale de la Soufrière. Ainsi, nous sommes partis à l’assaut du volcan pour y découvrir Holothele sulfurensis, endémique de la Guadeloupe, uniquement connue du massif de la Soufrière, au dessus de 700 mètres d’altitude.

 

Avant de monter, petit briefing sur le parking des Bains Jaunes : ce que l’on sait et qui devrait nous permettre de dénicher la bêbête c’est qu’elle se cache sous les pierres et que les filaments de soie qu’elle tisse peuvent nous permettre de la repérer… Après ces bonnes paroles, c’est parti ! Direction la Roche Fendue. Le chemin nous y amenant nous permet de découvrir différentes espèces d’orchidées, dont quelques-unes sont en fleur.



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La première observation de la mygale est faite par Emmanuelle (félicitation ! on a oublié le paquet de bonbons pour la récompenser…), non loin de la Roche Fendue. Vent très frais, on était gelés. Nous continuons en direction du chemin des Dames. Au total ce sont une bonne dizaine d’observations qui ont eu lieu. La petite bête n’est finalement pas si difficile à trouver, il suffit de soulever (délicatement bien sûr et de les remettre ensuite à leur place), les pierres en bordure de chemin.

 

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Les spécimens observés mesuraient entre 1 et 2 cm. Leur couleur varie du brun foncé au brun cuivré (en fonction de la proximité de la mue ?).

 

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Certaines prennent même la pose, et permettre aux photographes du groupe d’immortaliser l’instant.

 

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Sous les pierres nous pouvons également observer leur loge tissée de soie. Nos photographes et observateurs enthousiastes, vautrés sur le chemin ont été à l'origine de bouchons compacts le long du sentier. Mais de nombreux touristes intrigués ont eux aussi découvert LA mygale. ("Ah bon, je l'aurais vue plus grosse!").

 

 

Le grain de sel du Toto-Bois, à qui on n'avait pourtant rien demandé.

 

Cette Mygale, découverte en 1999 par Patrick Maréchal, est protégée par la réglementation française. Le Parc National de la Guadeloupe a édité une fiche pédagogique sur cette espèce, que ceux qui n'ont pas peur des araignées cliquent . Egalement une publication tout ce qu'il y a de plus sérieuse ici.

 

Eh bien figurez-vous que la Mygale n'est pas une espèce protégée par tout le monde ! En tous cas pas par les guêpes de la famille des Pompilidae ont la particularité d'être des prédateurs exclusifs d'araignées. Vous voyez où je veux en venir.

 

Je fais donc le corbeau (autre oiseau noir) pour dénoncer ici Pepsis ruficornis. Belle guêpe bleutée aux antennes rougeâtres. Que l’on différencie aisément de ses congénères P. rubra et P. marginata, qui ont, comme chacun sait (vous ne saviez pas ??), les antennes noires. Eh bien oui, cette guêpe s'attaque à notre Gwada-mygale, en témoigne ce cliché, pris par Sandra lors d'une autre excursion.

 

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Que faire ? Fermer les yeux sur ce manquement à la réglementation ? Mettre la guêpe sur la liste des nuisibles ? Demander aux coureurs du Volcano Trail d'écraser les guêpes ?

 

Peut-être plus simplement laisser faire dame nature dans cet espace unique qu'est le massif de la Soufrière.

 

Dernière minute : pan sur le bec.

 

Pour démontrer, s'il en était besoin, que nous avons des lecteurs très affûtés, je vous livre le commentaire de mon collègue le Siffleur d'Amérique :

"Est-ce que tu en sais plus sur la protection de la mygale de la Soufrière? Parce qu'à ma connaissance, Dynastes hercules est le seul invertébré protégé de Guadeloupe. La fiche du Parc dit effectivement que la mygale est protégée mais je ne trouve aucun texte de loi qui le confirme. Et le site de l'INPN, qui est censé être fiable en la matière, parle d'une réglementation à Mayotte pour l'espèce, ce qui est assez curieux (voir ici)... En tout cas ça mérite d'être précisé je pense".

 

Tout-à-fait cher Siffleur, je consulte tes sources. L'arrêté préfectoral est en fait un arrêté de réglementation, qui stipule : Interdiction d'introduction, de détention, de transport, de reproduction, de mise en vente, de vente, d'achat et de cession de spécimens vivants d'espèces animales exotiques de la faune sauvage, dans la collectivité départementale de Mayotte.

 

Ils n'en veulent pas de notre mygale, et ont bien raison. Chacun chez soi. 

 

Pour compléter la réponse, je dirais que la Mygale est protégée de fait, puisqu'elle vit en zone de coeur de Parc. Au même titre que tous les animaux, végétaux et minéraux qui s'y trouvent. 

 

Clichés Patricia Brouard, Franck Decluzet, Laurent Malglaive et Sandra Pédurthe.

21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 16:40

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*

On a toujours besoin d'un plus petit que soi, c'est bien connu. Le Toto-Bois se met donc au service des mastodontes que sont les baleines, pour relayer une information provenant de l'association BREACH.

 

Une conférence sur les Cétacés vous est proposée ce mardi 25 février à 10h à l'UAG.

Pour plus de détails, cliquez .

 

Vous me raconterez ?

 

* Chipé sur http://www.meltybuzz.fr/

5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 15:51

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*

La question se pose. Entre pénurie d'essence et Saint-Valentin, mes beaux yeux d'Anoles vous feront-ils d'amour mourir ?

Quoi qu'il en soit, Pierre Legreneur, maître de conférences à Lyon, très calé en éthologie, viendra vous narrer ce qu'il a pu découvrir sur l'aspect des Anolis sur les îles de Guadeloupe. Espèces ? Sous-espèces ? Phénotypes ? Là est toute la question.

La taille et les couleurs, ça se discute !

 

Rendez-vous à l'UAG le 14 février à 18h, en biologie marine.

 

* Pastel de Jean Chevallier

2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 16:54

Seigneur Jésus Marie Joseph et tous les saints de la terre, ça y est !

 

Moi le Toto-Bois, je me plaignais depuis longtemps d'être le seul à sortir ma plume noire pour vous raconter le monde selon AEVA. Eh bien je suis heureux de vous annoncer que j'ai trouvé une âme soeur. Non pas sur Mythic ou autre e-Darling, mais tout simplement au sein du bureau. Par respect de sa vie privée, je l'appellerai "Grive fine", si elle est d'accord avec ce pseudo. A vous les studios.

 

P1000601.JPG 

Echappés du Seigneur des Anneaux ? Cliché N. Barré.

 

« Un vent jeune souffle sur AEVA » … et la sortie de dimanche dernier nous a prouvé que l’anémomètre ne va pas faiblir de sitôt. En effet, les jeunes (et les moins jeunes) Aevistes ont su faire preuve de résistance à l’humidité (c’est peu dire…) pour atteindre cette petite plante pas comme les autres, témoin de la richesse floristique de la Guadeloupe : Pseudocentrum guadalupense, une orchidée que l'on pensait disparue et récemment redécouverte (voir les 3 précédents articles qui retracent l'historique  et ).

 

Pseudocentrum-.-guadalupense-Thoms.delhotal.JPG

La belle plante en question, en fin de floraison. Cliché T. Delhotal.

 

La météo n’a donc pas été clémente avec nous, mais elle ne nous a pas empêchés de suivre notre guide à la trace. Durant nos trois heures d’ascension, Nicolas nous a fait découvrir une trentaine d’espèces d’orchidées :  

- des épiphytes : Vanilla planifolia, Maxillaria coccinea, M. meridensis, M. inflexa, Epidendrum carpophorum, E. patens, E. anceps, E. ramosum, Dichea pendula, Helleriella punctulata, Isochilus linearis,  Jacquiniella globosa, J. teretifolia, Octomeria graminifolia, Lepanthes aurea, Pleurothallis ruscifolia, P. imraei, Prescottia stachyodes, Stelis ophioglossoides, S. perpusilliflora.

- et des terrestres : Brachionidium parvum, B. scherringii, Erthrodes hirtella, E. plantaginea, E. querceticola, Habenaria floribunda, H. amalfitana,  Oceoclades maculata, Malaxis major, Psylochilus macrophyllus, Ponthieva petiolata, Cyclopogon cranichioides, Pseudocentrum guadalupense.

 

Je terminerai en attribuant une mention spéciale à Timéo et Cléo pour leur courage et à Nicolas et Marie-France pour leur poncho (équipement de terrain qui en a laissé plus d’un rêveur !).

 

A bientôt pour de nouvelles aventures.»

 

Eh bien merci miss Grive fine pour ce récit. Dès que j'ai un moment, je pose une journée de RTT pour compléter cet article avec un album photo plus complet.

18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 15:57

Après avoir transpiré pour trouver une salle de réunion, baillonner l'alarme et dompter le vidéo-projecteur, nous y sommes arrivés.

 

L'assemblée générale s'est déroulée samedi dans le plus grand désordre, mais pour notre plus grand bonheur. La moyenne d'âge en a pris un coup, un vent jeune souffle sur AEVA.

 

Le bilan a été fait de l'année qui vient de s'écouler, et ma foi nous en sommes plutôt satisfaits. Fichier à télécharger dans les plus brefs délai en cliquant . Attention, il n'y en aura pas pour tout le monde.

 

Bufo-bufo.jpg

Dessin Jean Chevallier

 

Personne n'a gagné sa cotisation 2013-2014, le batracien-énigme était tout bêtement Bufo bufo, alias Crapaud-France en langage Toto-Bois. Dommage, il va vous falloir envoyer un chèque de 20 € pour revendiquer le statut, ô combien enviable, d'Aeviste.

 

A bientôt, ici ou ailleurs !

 

7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 15:43

Claudie-Ce-dric-Marion-Marine.jpeg

Cliché Pierre-Yves, arabsesques solaires.

 

Wikipédia dans sa grande bienveillance nous dit  : L’éclectisme (du grec eklegein : choisir) est une attitude philosophique consistant à choisir dans plusieurs philosophies les éléments qui paraissent intéressants pour constituer un système complet.

Scinque-Marion-Diard.jpg

Dessin Marion, artiste en zeb.

 

Eh bien alors nous fûmes éclectiques en ce week-end prolongé de la Toussaint, passé à Désirade.

 

Système complet :

 

Staff-AEVA-Desirade.jpg

 

- Quinze Aevistes de 24 à 62 ans.

De-sirade-Devant-y-bon-Novembre-2013.jpg

 

- Thèmes abordés = prospections Scinques, géolocalisation Têtes à l'Anglais, astronomie gymnique, aquarelle, géologie (qui peut repérer la radiolarite sur l'image ?).

 

De-sirade-Salines-Galets-Novembre-2013n-b.jpg

 

- Rencontres avec les collègues d'AMAZONA (qui nous ont organisé une petite séance avifaune), et de l'ASFA (qui nous ont invités à un raout chauve-souris mais faute de réseau, nous manquâmes le train de la Pipistrelle).

 

De-sirade-Anse-Echelle-Novembre-2013n-b.jpg

 

- Milieux parcourus : murets de pierres sèches sur morne, salines, pente sud de la Montagne, ravine, littoral nord, plateau, prairies et falaises littorales est, zone péri-urbaine à chat chasseur de Scinques, gîtes de Madame Pioche.

De-sirade-Salines-Novembre-2013.jpg

 

- Conditions météo : parfois humides.

 

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Cliché Sandra, entremetteuse Lune-Soleil.

Eléments intéressants : beaucoup.

 

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Cliché Thomas, Anolis inquiet.

 

Des contributions variées pour tenter de partager avec vous ces moments. 

Un album photo collectif.

 

Desirade-Felix-Bompy.JPG

Cliché Félix, la petite Sirène du sentier du Grand Nord.


Mapou-Desirade-C-Barlagne.jpg

Cliché Carla, très roots.

 

Tete-A-langlais-Desirade-E-Peuziat-JPG

Cliché Emilie, qui nous offre ces 8 mots :

 

Domino (des victoires et des défaites, par fairplay je ne citerai pas de noms)

Eclipse (presque éclipsée par la représentation de AEVA Circus)

Scinque (ou pas...)

Itinéraires improvisés (mais toujours maîtrisés!)

Réserve naturelle (merci Ti Tè)

Amitiés (ça marche aussi avec Apéro, j'ai hésité !)

Décapsuler (certain(e)s vont devoir encore s'entrainer)

Encore (c'est quand le prochain RDV ????)

23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 17:27

Rivie-re-Le-zarde.jpg

 

Pas d'explication donc à mon long silence. J'étais prostré dans ma forêt, à faire le point sur 20 ans de vie associative.

 

Mais il est temps de sortir du bois ! Et de vous donner quelques nouvelles, que je développerai dans les prochains articles.

 

Epidendrum-revertianum.jpg

 

Nous nous lançons dans un projet qui vise à sauver Willy (alias Epidendrum revertianum), une orchidée très mal partie en Guadeloupe et au-delà. Le projet est porté par l'AGO*, et co-financé par le PNG**. Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, sachez que nous avons organisé un séminaire fondateur du projet, rien que ça !

 

Mabuya-desiradae-petite-terre.JPG

 

Nous continuons à avancer cahin-caha sur les chemins de la connaissance du Scinque Mabuya desiradae. Et en l'ocurrence sur les chemins de Petite Terre, Désirade, Tintamarre, parsemés de nombreux cailloux. Nous avons même encadré une stagiaire de Master sur le sujet, nous sommes trop fiers de participer à la formation des jeunes (Petra ça va ?).

img320

 

Les sorties vont reprendre, la prochaine en date étant consacrée à la Désirade, à la Toussaint. Ateliers possibles : éclipse, scinques, raccons, gaïacs, et aquarelle.

 

Et enfin l'assemblée générale tout ce qu'il y a de plus ordinaire, dont la date vous sera confirmée dans les meilleurs délais. A priori le samedi 16 novembre à 18 heures, sur le site de Duclos. Au programme, partage d'idées, folles si possible.

 

Kayak-cul-de-sac-guadeloupe.jpg

Vote à pagaie levée.

 

* Association Guadeloupéenne d'Orchidophilie

** Parc National de la Guadeloupe

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